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Photo du rédacteurLa Gazette De Kloar

Le plastique ce n'est pas si fantastique












Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.


Dans le cadre de la semaine de l'environnement, nous avons décidé de marquer l'évènement par un petit article sur les conséquences néfastes de l'utilisation du plastique notamment sur nos océans. Nous reviendrons bien sûr sur des sujets typiquement Cloharsiens très prochainement. Bonne lecture.


Depuis quelques années nous prenons collectivement conscience, à des échelles différentes, de l’importance de gérer nos déchets.

Cette question est devenue un enjeu majeur car nous nous rendons compte tardivement, il faut le dire, de la dangerosité des déchets sur notre environnement.

Nous parlerons ici tout particulièrement des plastiques et nous mettrons en lumière quelques points essentiels pour comprendre l’enjeu de la gestion de ces déchets mais surtout de leur réduction.


1 – L’utilisation du plastique a explosé ces dernières années :

Comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, l’augmentation de l’utilisation des plastiques a été exponentielle ces dernières années et les projections ne contredisent pas ces tendances.

Seulement 10% des plastiques produits depuis les années 50 ont été recyclés.























2 – 40% des déchets plastiques sont jetés… après une seule utilisation :

Conçu à l’origine pour être résistant et utilisé sur de longues périodes, le plastique est désormais largement utilisé pour un usage unique et/ou de très courte durée : moins d’un mois dans 40% des cas.

C’est notamment le cas pour les déchets d’emballage (64% des plastiques à la poubelle en France) et des objets à usage unique qui emplissent nos rayons de supermarchés.




3 – Il est illusoire de croire au recyclage du plastique :

En France, seuls 23% des déchets plastiques sont collectés pour recyclage, 44% des plastiques sont brulés pour produire au mieux de l’énergie et 33% sont mis en décharge.

Malheureusement, même parmi les 23% collectés, seuls 50% seront effectivement recyclés (les autres sont exportés ou simplement perdus dans le cycle de recyclage).

Les 11/12% restants de déchets plastiques à recycler sont utilisés de la manière suivante :

- 2% en circuit « fermé » : on refait un objet à partir du même objet existant (exemple des bouteilles d’eau non colorées). Ce procédé nécessite tout de même l’apport de nouvelle matière première (de 30 à 40%).

- 9% en circuit « ouvert » : on réutilise des plastiques pour faire de nouveaux objets (chaise, cintre, tuyau d’arrosage, etc.). On ne peut le faire qu’une seule fois.

Contrairement au verre, le plastique ne peut donc être réutilisé à l’infini.


4 – Une part non négligeable des plastiques finissent dans les océans :

On a tous entendu parler du 7ème continent qui n’est autre qu’un amas de plastiques au milieu du Pacifique. Il en existe un plus petit dans l’océan Atlantique : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/un-septieme-continent-de-plastique-dans-l-atlantique_1547727.html

Malheureusement, ces plastiques qui tuent la flore et la faune maritime, polluent plus globalement les eaux, les poissons et les crustacés que nous consommons par la suite.


5- Nos déchets plastiques impactent notre santé :

A l’heure où nous nous inquiétons de l’impact des pesticides et de la pollution sur notre santé, nous sommes aujourd’hui incapables de savoir si les plastiques nous rendent malade. Les études actuelles sont trop peu nombreuses et limitées (seulement quelques molécules) pour avoir des conclusions pertinentes. Toujours est-il que nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons quotidiennement et nous sommes à peu près sûrs que ce sont des perturbateurs endocriniens.

Les études menées sur les poissons montrent que les taux de plastiques auraient tendance à s’accumuler dans le temps.


Conclusion :

Si certains plastiques sont difficiles à éviter (dans les vêtements, les équipements électronique, etc.) et si le citoyen lambda ne pourra pas à lui seul résoudre le problème des déchets plastiques, nous avons individuellement le pouvoir de diminuer la part des plastiques dans nos vies.

Cela peut se faire de façon très ludique et progressive avec des gestes du quotidien (Stop-pub, acheter en vrac, utiliser ses récipients en faisant les courses, etc…).

Chaque geste compte, permet une prise de conscience sur notre façon de consommer, et sera toujours un pas de gagné pour la planète et pour notre santé.

N’oublions jamais que « Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas » !


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